Beaucoup d'élections de par le monde ces temps-ci, toutes importantes, certaines cruciales pour l'avenir des peuples amenés à voter.
Ainsi en Grèce, des élections se sont tenues en mai, ont donné un résultat qui n'a pas plu à la communauté internationale, ont dû se tenir à nouveau... Le parti sorti deuxième risque de ne pas être au gouvernement. Et les électeurs grecs risquent de se mettre dans une colère inédite.
Toutefois, l'espoir pointe : en Allemagne, tous les électeurs ne sont pas d'accord avec la stratégie européenne de Mme Merkel. Ainsi, Jakob Augstein (directeur de Der Freitag) écrit ceci :
"Angela Merkel travaille à un projet dangereux : elle ramollit l'engagement européen des Allemands." L'article s'appelle "L'Allemagne à contresens" - tout un programme.
Un très bel article d'un journaliste anglais s'indigne :
"Or, aujourd’hui, voyez ce que l’on propose à la Grèce. Pour poser des rustines sur l’euro, nous sommes prêts à sacrifier la démocratie dans le pays même où elle a vu le jour. A quoi sert-il aux Grecs de voter pour un programme économique si ce programme est fixé à Bruxelles ou – en réalité – en Allemagne ? De quelle liberté disposent les Grecs, cette liberté pour laquelle Lord Byron s’est battu, si la Grèce revient sous la botte de l’empire ottoman, à cette différence que la Sublime Porte se trouverait désormais à Berlin ?"
Le match Grèce-Allemagne de l'Euro tombe à point dans ce contexte politique très dur.