Bonjour bonjour,

Après une petite pause "carnavalistique" (non, n'ayez pas peur, les marmottes ne sont pas parties dormir), comme promis, nous continuons notre étude sur les budgets nationaux des pays avec des "gros problèmes".

On peut lire la présentation du budget 2011 par le "Círculo de Empresarios" ici.
Tiens tiens…dans 53 pages qui résument bien la situation, on trouve 88 fois le mot "dette"(deuda) ou "endettement" (endeudamiento). On voit bien qui domine…bref…continuons.

Les analyses indiquent:
"L'intérêt sur la dette, couplé avec les prestations de chômage, compte pour environ 50% des dépenses courantes. Ceci représente une augmentation de 18% par rapport à l'année dernière." (page 16).

"La dette accumulée va peser lourdement […] le paiement des intérêts à lui seul s'élèvera à 27,4 milliards d'euros, pas moins de 2,5% du PIB espagnol" (page 17).

"D'autre part, les dépenses publiques ont connu une augmentation significative par rapport à la mise en œuvre des programmes publics avec d'importantes dotations, et par une augmentation de service de la dette." (page 25).

Voyons maintenant le tableau récapitulatif publié par le ministère des finances espagnol ici.

Regardons de près la page 6:

Budget Espana 2011

Nous pouvons constater que les dépenses au service de la dette publique (intérêts) s'élèvent à 27,4 milliards d'euros, … …310% plus que pour les infrastructures…

978% plus que pour l'industrie et l'énergie…

963% plus que pour l'éducation…

650% de plus que les dépenses pour la santé!!! 6,5 fois plus que les dépenses pour la santé publique???!!!

(#§$*%£#@6#%@ )…. censuré

Nous pouvons aussi constater que les dépenses pour le chômage ont presque doublé depuis 2008 ; évidement, un tel ralentissement du marché de travail ne fait pas du bien aux budgets nationaux.

Je vous laisse réfléchir, sans oublier comment les Etats se financent et comment la dette se nourrit d'elle-même.

A bientôt…la recherche continue et des révélations arrivent…